Le diagnostic
La première étape de l’élaboration du plan paysage est la réalisation d’un état des lieux. Cet état des lieux prendra en compte dans son analyse toutes les thématiques, humaines et géographiques, qui façonnent et caractérisent le paysage.
Il sera complété par un travail sur le ressenti de la population et leur sensibilité par rapport à tous types de paysages notamment via une phase d’atelier mais grâce aussi à la participation citoyenne via la plate-forme participative. Ce dernier point amènera nécessairement un travail sur les valeurs véhiculées par le paysage.
Enfin, le paysage n’étant pas statique ni mis sous cloche, les dynamiques paysagères devront être identifiées et qualifiées ainsi que les pressions qui le touchent.
Cette partie diagnostic sera conclue par les enjeux émergeants de cet état des lieux permettant de faire ressortir les forces et les faiblesses du territoire et donc les opportunités et les menaces pour le paysage de SQY.
Premiers éléments de diagnostic
Il était impossible de mettre l’ensemble des travaux en ligne. L’équipe du Plan Paysage a donc souhaité partager quelques extraits permettant de dresser un premier état des lieux paysagers du territoire.
Si les socles géographiques et physiques ne peuvent être éludés lorsque le paysage est abordé, l’usage devient la clé de compréhension des unités paysagères et des éléments remarquables du territoire.
En effet, l’approche technique s’est voulue différente des diagnostics classiques afin de mettre en valeur les pratiques du territoire qui donnent un sens particulier aux paysages de chaque Saint-Quentinois.
Une entrée thématique par les usages qui font notre quotidien, a été proposée. Ainsi, Sur l’agglomération, on :
- habite
- travaille
- se nourrit
- se divertit
- se déplace
- transmet
Ces différents usages influent sur la perception que chacun a du paysage qui entoure et participe à son quotidien.
Les différentes unités paysagères de SQY
Les premiers éléments du diagnostic font apparaitre des paysages communs que l’on soit à Guyancourt, Plaisir ou Coignières. Ces paysages sont le fruit d’une sédimentation de l’urbanisme et de l’histoire de la construction de la ville nouvelle telle qu’elle a été réfléchie dans les années 60.
Ces similitudes permettent de classer le paysage de SQY en huit sous-unités paysagères qui présentent des similitudes dans leurs formes urbaines, l’organisation des espaces publics et leur fonctionnalité.
La perception de ces différents usages à permis de dresser une grille d’analyse faisant émerger les enjeux du territoire.
Les grilles d’analyse pour chaque thématique font ressortir les enjeux et les objectifs pour chaque thématique.
Ces éléments paysagers qui sont littéralement en jeu pour le territoire de SQY pourrait être perdus ou mis en valeur suivant le contexte. Ils servent à définir la stratégie paysagère que SQY qui se décline en plan d’actions.